La Spirale Singulière - Jacques Villeglé
La Spirale Singulière est l’un des rares multiple-sculpture de Jacques Villeglé réalisé à 8 exemplaires. Chaque multiple a une couleur propre, choisie par l’artiste, faisant de chaque création une pièce unique.
Cette spirale tire son origine des souvenirs bretons de l’artiste marqué par les tourbillons marins fréquent dans ces zones côtières escarpées. Un tourbillon dont on peut sortir en s’y laissant prendre légèrement... La spirale évoque aussi pour Jacques Villeglé la coquille d’escargot, naturellement construite sur le nombre d’or, régulière et qui s’agrandit à l’infini.
Singulière, la spirale l’est par le premier prénom que l’artiste a placé comme point de départ de ce tourbillon imaginaire : LILITH. Née avant Éve, épouse d’Adam dans la tradition juive, elle enfante géants, démons et satyres et est décrite comme une figure démoniaque, un succube… Au gré de son imagination, Jacques Villeglé vient accrocher d’autres noms de femmes qui comme LILITH ont la particularité de porter deux « L », offrant ainsi au regard du spectateur une suite à cette figure légendaire.
La Spirale Singulière est l’un des rares multiple-sculpture de Jacques Villeglé réalisé à 8 exemplaires. Chaque multiple a une couleur propre, choisie par l’artiste, faisant de chaque création une pièce unique.
Fiche technique
- Format
- 59x59x10cm
- Tirage
- 8 ex. uniques
- Année de parution
- 2016
Villeglé (Jacques)
Jacques Villeglé est né à Quimper en 1926. Il a commencé en 1947, à Saint-Malo, une collecte d’objets trouvés : fils d’acier, déchets du mur de l’Atlantique… En décembre 1949, il limite son comportement appropriatif aux seules affiches lacérées. En Juin 1953, publication de Hepérile Éclaté, poème phonétique de Camille Bryen rendu illisible à travers les trames de verre cannelé de son partenaire intellectuel Raymond Hains. Il signe le 27 octobre 1960 avec Arman, Klein, Raysse, Tinguely, Hains, Dufrêne et Spoerri, la déclaration constitutive du Nouveau Réalisme qui décrète de “nouvelles approches perceptives du réel” et s’ancre, pour Villeglé, dans un art qui se veut non technique et proche de ce que l’on trouve dans la rue. Il arrache des affiches lacérées par le temps et des mains anonymes sur les emplacements réservés ou sauvages, entrevoyant en un clin d’œil la partie qui, en elles, constitue une œuvre d’art naturelle. Il change ainsi leur statut. Il continue dans cette voie avec les cryptogrammes socio-politiques, graffitis de murs dont il fait un alphabet et des textes. L’ensemble des trois sérigraphies originales présentées ci-dessous, tirées de son « alphabet socio politique » ont été tirées à l’atelier de Jean Villevieille. Elles sont signées et numérotées par l’artiste.
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