Blain (Grégory)
Grégory BLAIN : Le choix des beaux-arts relève davantage d’un cheminement. J’ai passé un bac général en sciences économiques mais j’ai toujours aimé ce qui relevait de la création. Le contexte familial y est pour beaucoup : quand j’étais enfant, mon père peignait à ses heures perdues ; mon grand-père faisait de la ferronnerie ; mon arrière-grand-père avait fait les beaux-arts et concevait du mobilier ; un oncle à Paris était perspectiviste, il dessinait à partir de plans les bâtiments tels qu’ils sortiraient de terre ; et une tante a fait l’école des beaux-arts de Saint-Étienne. Après mon bac, j’ai étudié l’histoire pendant un an, tout en préparant les beaux-arts et en cherchant des écoles ouvertes sur différentes pratiques. Je ne voulais pas décider immédiatement de mon orientation. J’ai finalement choisi les beaux-arts pour cette raison, pour le temps laissé à la réflexion par les deux premières années généralistes. À l’époque, j’étais davantage attiré par l’option «art», par le travail du volume. J’ai vraiment hésité.