Fabrice Hyber - hyber... Hyber
F. Hyber ne cesse de bousculer l’art contemporain avec ses POF (prototypes d’objets en fonctionnement) ou ses expositions inclassables transformant les musées en supermarchés ou en salons de coiffure.
Fabrice Hyber ne cesse de bousculer l’art contemporain avec ses POF (prototypes d’objets en fonctionnement) ou ses expositions inclassables transformant les musées en supermarchés ou en salons de coiffure.
Ce livre rassemble une centaine de dessins spécialement réalisés pour cette édition : véritable mode d’emploi pour comprendre le développement de sa pratique.
L’artiste nous plonge dans un univers fonctionnant par hybridation, mutations, établissant des liens entre des formes variées, sans cesse connectées sur le social, sur le politique…
L’ouvrage rassemble également les temps forts de ses dernières expositions (Palais de Tokyo, Mac/Val, Fondation Maeght, Institut Pasteur).
Textes de Donation Grau et Hans Ulrich Obrist
Fiche technique
- Nombre de pages
- 352
- Format
- 24 x 30
- ISBN
- 9782363061041
- Justification
- Couverture cartonnée
- Année de parution
- 2014
Hyber (Fabrice)
Artiste insaisissable, Fabrice Hyber n'a cessé de bousculer le monde de l'art avec ses POF (prototypes d'objets en fonctionnement) et ses expositions inclassables tranformant les musées en supermarchés ou en salons de coiffure. Fabrice HYBER est né en 1961 à Luçon en Vendée. Diplôme de l’école des Beaux-arts, il expose pour la première fois à Nantes en 1986 sous le titre Mutation. En 1989, naît d’une commande publique L’homme de Bessines, petit bonhomme vert de 86cm de haut, personnage ordinaire basculant dans l’étrangeté extraterrestre. Installés sur le réseau d’eau de la commune, les « hommes de Bessines » font office de fontaine puisqu’ils crachent de l’eau par tous les orifices corporels qui informent le cerveau. En 1991 l’artiste réalise Traduction - le plus gros savon du monde. Inscrit au Guiness des records, ce savon de 22 tonnes, moulé dans une benne de camion et présenté d’un centre Leclerc à l’autre. Il présente la même année son premier POF (Prototypes d’Objets en Fonctionnement). Après avoir transformé en 1995 le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris en « Hybermarché » et installé l’année suivante un salon de coiffure professionnel au Centre Georges Pompidou à l’occasion de l’exposition Féminin/Masculin, Fabrice Hyber est choisi en 1997 pour représenter la France dans le cadre de la 47ème Biennale de Venise. Il en repartira avec le « Lion d’or » après avoir transformé le Pavillon Français en studio d’enregistrement et de diffusion d’émissions télévisées. En 2001 Fabrice Hyber imagine à Tokyo le premier des C’hyber rallyes, le second aura lieu la même année à Vassivière en Limousin. En 2002 plus de quatre cents parisiens de battent le pavé de la capitale pour le Paris c’hyber rallye organisé avec le Musée d’Art Moderne de la Ville. Parmi ses réalisations, 2003 et 2004 sont deux années centrées autour de L’Artère – le jardin des dessins, œuvre pérenne, imaginée et créée par Hyber, à la demande de l’association Sidaction qui souhaitait commémorer les vingt années de la pandémie du sida. Plus récemment, Hyber se voit confier, la réalisation de la première sculpture contemporaine pérenne du Jardin du Luxembourg ; « Le Cri, l’écrit », bronze polychrome de 3,70m de haut commémore l’abolition de l’esclavage (2007). Pour l’ouverture du Laboratoire, nouveau lieu parisien consacré à l’Art/Science, Fabrice Hyber présente Matière à penser / Food for thought. Née de sa rencontre avec le professeur Robert Langer, cette exposition est le fruit d’un dialogue entre un artiste et un scientifique autour de la transformation des cellules souches. En 2010, il est invité à l’Institut Pasteur pour l’exposition « Pasteur’ Spirit » : Fabrice Hyber dissémine ses œuvres dans tout l’Institut autour du thème de la pensée et de la recherche en mouvement. http://www.hyber.tv/
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