Éd. Limitée - Philippe Favier - Noir - bouteille - Château Double
Multiple imaginé par Philippe Favier à l’occasion de l’édition du livre NOIR accompagnant son exposition à la Maison Européenne de la photographie (avril-juin 2013).
Multiple imaginé par Philippe Favier à l’occasion de l’édition du livre NOIR accompagnant son exposition à la Maison Européenne de la photographie (avril-juin 2013). Philippe Favier choisit dans Château double de supprimer la classique étiquette de la bouteille de vin, finalement banale et galvaudée, pour en faire naître une nouvelle, rappelant justement que cette surface en verre peut devenir le support, par le dessin, d’un geste fécond et ré-enchanteur à l’infini.
Ce qui caractérise l’œuvre de Favier, c'est sans aucun doute la permanence de son inventivité et la liberté qu’il s’accorde à déplacer les images établies. Dans cette société étiqueteuse, il montre à chaque fois son immense talent à proposer un travail renouvelé créant une des œuvres les plus foisonnantes et des plus originales de sa génération.
Fiche technique
- Format
- H : 32 cm ; diam. : 7 cm
- ISBN
- 9782363060914
- Tirage
- 85 ex.
- Justification
- Signés et numérotés par l'artiste
- Technique
- Multiple : sérigraphie (fond noir et dessin blanc et or) rehaussée par l’artiste à la gouache. Bouteille cachetée de cire noire. Présentée dans une boîte cartonnée
- Année de parution
- 2013
Favier (Philippe)
Depuis les années 1980, Phillipe favier développe un univers singulier sans équivalent dans le monde de l'art contemporain. Inventivité et liberté caractérisent son oeuvre déplaçant les codes établis. Né à Saint-Etienne en 1957. Vit et travaille en France. Dans chacune des nombreuses périodes qui caractérisent le travail de Philippe Favier depuis une trentaine d’années, on peut apercevoir combien le recours à l’horizon semble incontournable, qu’il aliène les corps comme dans certains collages(1), qu’il dresse le portrait d’une morte asperge(2), qu’une mystérieuse architecture étale son mince silence sur plus de deux mètres(3) ou que 101 boîtes de sardines conservent leur mystère(4)… Il serait fastidieux de dresser une liste et complexe d’en extraire le sens. Depuis ses débuts, l’usage du stylo Bic en fait foi, le travail de Philippe Favier est à comprendre sous le signe de l’écriture. En 1982, il confiait qu’il lui semblait « dessiner la majuscule d’un texte à venir ». Au coeur de l’oeuvre, les pages se sont inscrites au fil des ans. En 2008, Le Grand Livre s’ouvre comme un nouveau chapitre.
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